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Ace of Base « Happy Nation”

(1993)

EN QUELQUES MOTS

Dans cet épisode on va refaire l’histoire incroyable de Ace of Base, un petit groupe suedois de pop synthétique qui s’installera en 1994 au sommet des charts pendant plusieurs semaines avec leurs tubes “All that she wants” et “The sign”.

Le carton est historique — leur album “Happy Nation” s’écoule à 23 millions d’exemplaires (!) — et deviendra un des premiers albums les plus vendus de tous les temps.

C’est aussi un disque super important dans l’histoire de la musique. Il marque une véritable révolution dans l’écriture des tubes qui font recette encore aujourd’hui. C’est l’œuvre du producteur Denniz Pop aux manettes, qui va avec cet album juste révolutionner l’écriture de la pop mondiale.

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Retour en 1993

Voilà on vient d’écouter dans l’ordre les 15 titres de Happy Nation. On écoute la version US de l’album, celle qu’on écoutait en France à sa sortie le 25 septembre 1993 — C’était juste avant la sortie de Jurassic Park et la dinomania.

L’album sort donc en CD, cassette, vinyle sur le label Mega Records au Danemark et chez Barclay / Universal pour la France.

La story d'Ace of BAse

Manu : Topito. On va maintenant pouvoir revenir sur la folle histoire de Happy Nation. Tout commence par un cassette démo qu’un jour le groupe fait parvenir à Denniz Pop, un petit producteur en vue. Olivia tu peux nous raconter la suite ?

Olivia : Tout à fait mon cher Manu, mais si tu veux bien, je vais revenir un peu en arrière. Parce que l’histoire du groupe est complètement folle, tu l’as dit. Mais aussi une succession de hasards et pas mal de chance aussi. Comment ce petit groupe qui répétait dans le sous-sol de leur maison d’enfance à Göteborg est devenu en qqs mois un des plus gros vendeurs de disques de l’année 1994 ?

Le groupe connaît des débuts difficiles (…)
Mais la rencontre décisive, c’est celle avec le producteur Denniz Pop (l’histoire de la cassette bloquée dans la voiture)
La deuxième rencontre décisive, c’est celle de Clive Davis, à la tête d’Arista Records.

Et puis il y aura The Bridge en 1995. Mais c’est déjà plus tout à fait le même succès. Et un scandale éclate : Ekberg aurait appartenu à un groupe néonazi pendant sa jeunesse. Il ne niera pas mais essaiera d’expliquer (en vain).

Et juste pour le plaisir, je voudrais qu’on écoute rapidement leur passage télé chez ce cher Jacques Martin :

INSERT — émission J. Martin

Manu : C’est une histoire de fou, il sont fous ces suédois ! 

Le making-of de "Happy Nation"

Manu : J’étais loin de me douter en préparant l’émission l’importance qu’à eu cet album dans l’histoire de la musique. A vrai dire je croyais que Ace of Base était plutôt un groupe d’eurodance — donc à mettre dans le même sac que Dr Alban, Corona ou Gala — mais en fait nan pas du tout. J’ai découvert le boulot de Denniz Pop. Ce mec a forgé le son des années 90 et même au delà. Il a juste révolutionné la pop à l’échelle mondiale !

Grégoire : Oui Dag Krister Volle alias Denniz Pop c’est un DJ suédois qui vient de la scène underground mais qui adore la musique pop et qui a l’ambition d’écrire des tubes à destination du marché américain. Docteur Alban c’est lui, les Backstreet Boys c’est lui, Britney Spears c’est encore lui, mais l’un de ses premiers faits d’arme remonte à 1990, avec ce titre qui va faire un carton en Suède, cela s’appelle another mother de la chanteuse Kayo, je vous propose d’en écouter un extrait

INSERT — Kayo

Manu : c’est génial on croirait écouter du Ace of Base !

Justement Manu on peut dire que ce titre il est à l’origine du son de Ace of Base sur Happy Nation, en fait le groupe formé par les frères et soeurs Berggren et par leur copain Ulf Ekberg qui vient de connaître un succès modeste avec Wheel of Fortune, entend ce titre à la radio et là c’est le coup de foudre, ils se disent c’est LE son qu’il nous faut, mélange de pop, dub synthétique et d’euro dance.

Première étape ils font parvenir à Denniz Pop la démo de All That She Wants qui s’appelle alors Mr.Ace.

INSERT — all that she wants (demo)

Vous l’avez entendu c’est très mauvais, on dirait de la musique préprogrammé et Denniz Pop, logiquement décide de pas produire le groupe. Fin de l’histoire donc? Et bah non, car il va y avoir cet incroyable concours de circonstance qui va changer le destin du groupe.

EN fait Denniz Pop a pris l’habitude écouter en voiture les démos qu’on lui envoie car il sait que pour conquérir le marché US il faut des morceaux qui passent bien en conduisant, problème, la démo de Ace of Base ne veut plus à sortir de son autoradio, elle reste bloquée, et comme la radio de sa voiture ne marche pas non plus, Denniz Pop et son associé Douglas Carr sont contraints d’écouter la démo toute pourrie d’Ace of Base pendant deux semaines sur la route qui les emmène tous les matins dans les bureaux du label Swemix, label qui regroupe différents Dj suédois et dans lequel travaille Denniz Pop à l’époque.

Manu : Et à force de l’écouter cette démo, il finit par percevoir le potentiel du morceau

C’est tout le talent d’arrangeur de Denniz Pop qui va parler ici, le producteur va complètement réorganiser la démo envoyée par Ace of Base, il va simplifier au maximum les arrangements, enlever le superflu pour mettre en valeur les voix des chanteuses, l’idée étant que le beat et la mélodie se marient parfaitement.

INSERT — EXTRAIT ALL THAT SHE WANTS

Dans la philosophie de notre ami Denniz, il faut viser l’efficacité pour créer ce que l’on appelle le « hook », mais qu’est ce que le « hook »? Si on traduit littéralement un hook c’est un crochet, en fait c’est ce qui dans un morceau va accrocher l’oreille de l’auditeur, le rendre irrésistible ou terriblement agaçant c’est selon, en tout cas c’est le son qui ne va pas vous rendre indifférent.
Le journaliste musical John Seabrook fait l’analogie avec la junk food et ce que les industriels appellent le Bliss Point, le point d’extase ou de félicité, c’est à dire trouver la bonne dose de sel, de sucre et de gras pour optimiser le plaisir gustatif et bah là c’est pareil mais pour l’oreille.

Pour illustrer mon propos, Je vous propose d’écouter la première minute de The Sign avec au moins deux hook, premier hook avec l’entrée du son de flûte joué sur un clavier vintage complètement déréglé. Vient le début du refrain, break de caisse claire puis deuxième hook avec le refrain.

INSERT — Extrait The Sign 1’

Comme en cuisine, Denniz Pop applique des recettes pour créer des tubes, par exemple il fait très attention à la métrique des syllabes pour que le rythme des paroles soit accrocheur, l’autre secret maison, c’est la division du travail, une personne bosse sur le refrain, une autre sur un couplet, l’autre sur le pont, on est vraiment dans une vision utilitariste de la musique, c’est une sorte taylorisme musical où l’on fabrique de la musique comme on fabrique des bagnoles. Il faut bien comprendre que Denniz Pop, il ne savait ni jouer d’un instrument, ni écrire de la musique, en revanche il savait fabriquer des morceaux, ce n’était pas un musicien mais un artisan génial de la musique pop.

Manu : Et Grégoire cette manière de produire des disques va avoir une influence majeure dans l’histoire de la pop notamment à travers le studio que Denniz Pop crée en 1992…

1992 c’est le moment où Denniz Pop et Ace of Base entament leur collaboration. Le producteur quitte alors Swemix pour ouvrir le studio Cheiron à Stockholm qui va être hyper important dans l’histoire de la pop music comme tu l’as dit. Denniz Pop meurt prématurément d’un cancer de l’estomac en 1998 mais il a formé plusieurs disciples dont le plus célèbre d’entre eux s’appelle Max Martin.

Et Max Martin il va reprendre les grands principes enseignés par Denniz Pop mais booster la formule des studios Cheiron avec la théorie des mathématiques mélodiques.

C’est un ce que l’on a vu précédemment avec Denniz Pop, l’attention particulière au rythme des syllables chantés, petit exemple autour de Hit me Baby one more time de Britney Spears.

Give me a sign (7 syllabes)
Hit Me Baby one more time
INSERT — britney spears

l’équilibre dans le morceau, par exemple s’il y a beaucoup de notes dans le refrain, on va créer un couplet un peu plus aéré ou inversement (exemple du couplet rappé)

Autre astuce, utiliser la même notre pour l’intro que pour le début du refrain.

La preuve Max Martin c’est lui que se cache derrière les tubes de Britney Spears, Justin Timberlake, Marron 5 ou encore Katy Perry, rendez-vous compte, il a place 22 titres en tête des charts américains, ce qui fait de lui le compositeur le plus populaire aux Etats-Unis derrière John Lennon et Paul Mac Cartney.

Fanny : Alors d’ailleurs il y a truc que je voulais placer sur les influences. Dans la famille “Les héritiers” de Ace of Base, il y a Katy Perry tu l’as dit Grégoire, mais il y a aussi Lady Gaga qui s’est largement inspiré du “Don’t turn around” des suedois pour écrire la ligne mélodique de “Alejandro”. Vous allez voir, est-ce qu’on peut s’écouter les deux titres

insert 8
insert 9

Manu : Et une dernière chose pour finir Grégoire, pourquoi ces nouveaux producteurs qui cartonnent sont-ils d’origine suédoise ? Est-ce qu’il ya une Swedish touch ? 🙂

Plusieurs explications qui sont donnés par John Seabrook dans son livre intitulé enquête dans la fabrique des tubes planétaires

Peuple musical mais dont la culture socialiste fait que les individus rechignent à se mettre avant alors qu’aux Etats-Unis.
Bon système éducatif avec des cours de musique
Bon niveau d’anglais
Décomplexé, notamment quand il s’agit de s’attaquer à des rythmes hip hop

Manu : Merci Greg c’est super clair. Ca va ça ne t’a pas trop coûté de replonger dans les backstage de l’industrie du mainsteam ? 🙂

L'univers visuel d'Ace of Base

Manu : On a parlé de la story et de la production de l’album. Je voudrais maintenant qu’on parle un peu de l’objet disque et de cette pochette, qui — je dois l’avouer — est absolument dégueulasse ^^ Je sais pas comment ils ont fait pour en vendre 23 millions d’exemplaires !

Ah la pochette de Happy Nation ! C’est tout un poème… et je suis totalement d’accord avec toi pour dire qu’elle est assez atroce graphiquement. On doit être nombreux à l’avoir eu à la maison quand on était petits donc vous voyez à peu près à quoi ça ressemble : le fond c’est une sorte de damier avec des cases vertes, blanches et rouges, on a les visages de Jenny et Linn détourés chacun dans un angle et puis au milieu une rose dessinée sur ordinateur avec les contrastes bien poussés au max. Le centre de la fleur est coloré en rose et y’a de grands pétales autour qui prennent vaguement la forme d’un oeil. Impossible de trouver où que ce soit une analyse officielle, les seules pistes sur lesquelles je suis tombée nous emmènent comme souvent dans une symbolique complotiste à base d’illuminatis et de francs-maçons, tu vois par exemple la rose est disposée pile à l’intersection d’une croix sur le damier donc c’est une forcément une référence à l’ordre maçonnique de la rose-croix, brr brr vaut mieux s’arrêter avant de perdre tous nos auditeurs.

La vraie question concernant cette pochette c’est : « Les gens responsables d’une telle agression visuelle, qui sont-ils ? Quels sont leurs réseaux ? » Personnellement, j’ai un conseil d’ami pour les artistes en tous genre qui veulent durer dans le métier : si vous produisez une œuvre moche, eh bien tout le monde va le voir et vous ne bosserez plus jamais. C’est malheureusement ce qui est arrivé à Thomas Ericksson, le photographe ; Masatoshi Makino, le graphiste et Lars Svedberg, le styliste qui ont tous travaillé sur Happy Nation avant de disparaître pour toujours. Dans le lot, il n’y a que la directrice artistique du label Arista qui s’en est sortie : elle s’appelle Susan Mendola et elle a travaillé sur des albums de Barry Manilow, Whitney Houston, Toni Braxton, Aretha Franklin, etc…

Alors évidemment j’exagère un peu les choses parce que quand on déplie la pochette pour regarder à l’intérieur, il y a une sorte de cohérence graphique qui se dégage et on peut presque comprendre l’intention du D.A. ça sauve un peu le truc, on peut même nourrir une certaine nostalgie en se disant que ce genre d’objet est le témoin historique d’une époque révolue, c’est les tout débuts de photoshop, l’heure des premières expérimentations numériques. Le seul problème c’est qu’au final on ne retient que l’image de couv, qui a beaucoup vieilli et qui fait très mal aux yeux.

Avant de se plonger dans la clipographie d’ Ace of Base, je fais une mini parenthèse linguistique. Il faut rappeler que le groupe est suédois et donc l’anglais n’étant pas leur langue maternelle, ils ont pris parfois quelques « libertés » avec la grammaire ou pour dire les choses plus clairement : de temps en temps les paroles d’Ace of Base, c’est portnawak. Exemple direct avec « All that She Wants » : dans le 1er couplet, on entend ça INSERT « Its not a day for work / It’s a day for catching tan ». Catching tan ? Attraper le bronzage ? C’est pas très zanglais. Et plus loin dans le refrain, Linn chante « But all that she wants is another baby » mais quand le single est sorti à l’international, les gens étaient très partagés pour savoir si la meuf dont parle la chanson voulait un autre bébé, un autre enfant ou bien un autre mec puisque baby pouvait aussi avoir ce sens-là. Pour ne laisser aucune place au doute, ils ont donc fait un clip qui a été tourné par le réalisateur suédois Matt Broadley. Ils ont fait ça sur 1 journée à Copenhague dans l’appart de l’actrice qui tient le rôle principal, y’a eu seulement 2 prises et c’est tout en couleur sépia exactement comme dans les clips de Michael Jackson et Céline Dion dont on a déjà parlé précédemment ! Y’a un vrai truc dans les nineties avec le sépia, c’est drôle !

Bon, le but du clip ici c’est de retracer l’histoire de la chanson de la manière la plus littérale possible donc on voit d’un côté les membres du groupes réunis dans un appartement, qui jouent et chantent la chanson et en parallèle on a une jeune femme qui se prépare à sortir, elle s’habille, se maquille puis va dans un bar où elle drague un mec qu’elle finit par ramener à la maison… Alors normalement on arrive là au point de l’intrigue où c’est clair pour tout le monde que le « baby » de tout à l’heure c’est pas un petit bébé hein, (*) en vrai la meuf veut juste pécho…

D’ailleurs en parlant de pécho, j’en profite pour faire le lien avec un autre clip d’Ace of Base qu’il faut absolument que vous regardiez tous car il est exceptionnel, j’ai pleuré de rire en le regardant. C’est celui de la chanson « The Sign ».

INSERT — THE SIGN

Ça commence t’as les 4 membres du groupe qui sortent de l’obscurité en mode Nosferatu. C’est un petit clin d’oeil au clip d’Enjoy the Silence de Depeche Mode et donc à leurs racines cold wave ! Ensuite on voit une succesion de plans couleur en fondu-enchaîné avec des plans noir et blanc, et c’est le festival du WTF: t’as des gymnastes qui font des pirouettes, des roses, des zooms sur des mains, des croix égyptiennes qui sortent des flammes et puis des couples qui se roulent des grosses pelles en arrière plan, ça arrête pas ! C’est soupe de langue à tous les étages, mais décollez-les bordel ! Et pendant tout ce temps-là, tu vois les membres du groupe en train de chanter et danser… La brune Jenny, tu sais pas pourquoi mais elle est habillée en pirate des Caraïbes ! Son styliste je pense qu’il a été arrêté par la Fashion Police juste après le tournage!

Pour la choré j’hésite entre « magique » et « affligeante » mais j’ai quand même envie de dire magique parce je dansais exactement comme Ulf dans les années 90 et ça m’a rappelé plein de mouvs hyper ringards donc forcément trop cools. Et là vous pensez qu’on a fait le tour mais pas du tout, parce qu’il y a un scénario en plus, et pas des moindres, on se croirait dans un épisode du Bachelor : tu vois un jeune homme faire la cour à Jenny. Ils sont assis côte à côte sur une chaise et c’est trop mignon il joue les timides, il lui offre une rose, il la prend par la main. Tu penses qu’il a réussi son coup quand soudain une lumière blanche éclaire Jenny, elle lève les yeux vers la lumière comme si c’était un appel de Dieu et se barre en jetant la rose sur la chaise derrière elle. Le vent intersidéral, haha c’est énorme ! Heureusement qu’à côté y’a toutes les séquences de danse avec les 4 qui font les marioles sinon ça aurait été trop triste. Hé 40 millions de vues sur Youtube quand même pour ce clip, qui a été tourné au Filmhuset de Stockholm par un certain Mathias Julien. (**)

Bon, et est-ce qu’il vous reste un peu de place pour le dessert ou le clip de The Sign vous a rassasiés ? Non, parce qu’il faut quand même finir avec Happy Nation aussi. Je veux pas jeter d’huile sur le feu mais ils y vont très fort dans le genre ésotérique, je vais finir par croire que les thèses chéper d’illuminati sont fondées, d’ailleurs la chanson commence tout simplement comme ça :

INSERT — HAPPY NATION

Petite ambiance Vatican de derrière les fagots. Oui vous venez d’entendre du latin et non vous ne rêvez pas dans le clip Ulf et Jonas sont bien déguisés en prêtres, les 2 filles, elles, ressemblent à des vampires, au final on se croirait chez les Volturi dans Twilight, c’est magnifique, j’adore. Pour cette vidéo là ils ont retrouvé le fameux réa Matt Broadley de tout à l’heure. Encore une fois, les plans se succèdent dans une débauche de surimpressions et ça y va à fond dans la symbolique, tu sais plus où donner de la tête entre le logo peace and love, les hiéroglyphes, Bouddha, Jésus, les signes du zodiaque, Charles Darwin, le yin yang ça part dans tous les sens, ça pioche dans toutes les cultures, tous les textes sacrés et ça finit avec des images de la bombe atomique au moment où Linn chante « Tell them we’ve gone too far » Dis leur qu’on est allés trop loin.

Les mecs c’est des prophètes incompris, 25 ans avant Greta Thunberg ils mettaient déjà l’humanité en garde sur ses propres dérives. Vive la Suède, c’est les meilleurs.

À PROPOS DE RADIO K7 PODCAST

Chaque mois dans Radio K7 on discute d’un album avec mes copains autour d’une table, parfois avec des invités comme Pénélope Bagieu ou Nicolas Berno. Il y a des chroniques et des débats, on s’interroge sur l’histoire du disque : comment il a été produit, ce qui a fait son succès, et puis finalement ce qu’on a envie d’en retenir 20 ou 30 ans plus tard.

Le 5 janvier 2020, Radio K7 est devenu le premier podcast indépendant sur la musique en France au classement Apple Podcast !

« On veut redécouvrir les 90s, apprendre des trucs et se marrer. »

Manu, Fanny, Olivia et Grégoire

“ Le but de ce podcast c’est de redécouvrir la bande-son des nineties. Parce que c’était celle de notre adolescence, qui a marqué toutes nos premières fois. C’était une période où la musique a commencé à prendre une grande place dans nos vies, avec les groupes qui ont forgé notre identité mais aussi nos plaisirs coupables. “